Recommandations d’Halloween

Bouh !
(Comment je me suis trop cassé la tête pour l’intro…)

Aujourd’hui 31 octobre, c’est Halloween, et donc l’occasion de faire quelques recommandations un peu… stressantes.

Je n’aime pas trop les histoires « d’horreur » en général, mais je vais quand même citer 3 titres que j’ai particulièrement appréciés : pour varier les styles, il y aura un manga, un animé et un roman.

Manga : Terra Formars

Auteurs : Kenichi TACHIBANA (dessin) et Yu SASUGA (scénario)
Série publiée chez Kazé – 19 tomes VF (en cours)

Résumé : La population terrienne en constante augmentation épuise toujours plus les ressources de sa planète. Seule solution pour éviter l’extinction : faire proliférer sur Mars l’unique forme de vie capable d’endurer son environnement et de le rendre habitable… le cafard.

An 2599 :
La terraformation entre dans sa phase finale et les rampants doivent maintenant être exterminés. À bord du vaisseau spatial “Bugs 2″, quinze jeunes gens venus des quatre coins du globe, et génétiquement modifiés en vue de cette tâche, s’apprêtent à atterrir sur Mars. Ils ignorent encore tout du sort de leurs prédécesseurs disparus en tentant de remplir la même mission… Et si la théorie de l’évolution ne s’appliquait pas qu’à l’Homme ?

J’ai découvert cette série l’année passée, à l’occasion de l’opération des 48h BD : le tome 1 était à 1€, et comme j’avais déjà louché plusieurs fois dessus, j’ai saisi l’occasion pour « craquer » (je ne suis pas une grande fan de science-fiction d’habitude, mais à ce prix-là, je ne risquais pas grand-chose…)
Ceux qui participent au challenge Do you speak Manga? connaissent la suite (et vous aussi, maintenant), puisque j’ai tellement accroché que la série fait partie de mes recommandations pour le challenge !

Le tome 1 est plutôt une introduction, et la série commence réellement à partir du tome 2, où nous rencontrons petit à petit les futurs protagonistes de la prochaine expédition en partance pour Mars. Ces « volontaires » qui, pour la plupart, sont là parce qu’ils n’ont plus rien à perdre et/ou pour la coquette somme qui leur est promise, subissent une opération destinée à leur permettre de tenir tête aux cafards mutants servant de welcome committee sur la planète rouge, et qu’ils sont censés mater pour récupérer cette dernière.

Vu le thème de cet article, vous aurez compris que c’est un peu violent… Les auteurs ne font pas dans la dentelle, et les personnages en prennent pour leur grade, mais c’est ce qui rend cette série prenante : on ne sait pas qui sera le prochain à se faire… euh… « massacrer » (?) par les sympathiques cancrelats qui occupent désormais la planète Mars.
Bien entendu, pour éviter que vous ne restiez complètement indifférent au sort des personnages, les auteurs auront pris soin de vous dresser leur portrait, expliquant leur passé (difficile) et le parcours qui les a poussés à se joindre à la fête.

Ainsi, la série est un mélange réussi d’action, de science (on en apprend beaucoup sur les différents spécimens dont sont issus les « pouvoirs » de chaque personnage), de suspense et même… d’humour (car oui, il y en a quand même, et bien placé en plus) !
Quant aux dessins, je vous laisse vous faire une idée avec les extraits ci-dessous (désolée pour la qualité douteuse des photos) :

TERRA FORMARS © 2011 by Ken-ichi Tachibana, Yu Sasuga / SHUEISHA Inc.

TERRA FORMARS © 2011 by Ken-ichi Tachibana, Yu Sasuga / SHUEISHA Inc.

Je terminerai en précisant que la série a aussi été adaptée en animé et en film live (que je n’ai pas encore vus), tous deux également disponibles chez Kazé.
Elle a également eu droit à deux spin-off, Terra Formars – Rain Hard (one-shot) et Terra Formars – Asimov (2 tomes), toujours chez Kazé.

Et comme je me rends compte que cet article s’est transformé en chronique de Terra Formars à l’insu de mon plein gré, je vais être plus brève sur les deux autres titres (promis).

***

Animé : Baccano!

Créateur original : Ryôgô NARITA
Réalisateur : Takahiro OMORI
Studio : Brain’s Base
Intégrale VF (13 épisodes + 3 OAV) parue chez Black Box

Résumé : En 1711, dans un bateau à destination des Etats-Unis, des alchimistes invoquèrent le démon pour obtenir la vie éternelle. Celui-ci leur fit boire un breuvage qui leur assura l’immortalité et la jeunesse éternelle. Mais ce terrifiant pouvoir provoqua des conflits entre les alchimistes et ceux-ci se dispersèrent pour échapper à ceux d’entre eux, qui, avides de pouvoir, voudraient les faire disparaître.

1930, Etats-Unis d’Amérique. Bien que plus de 200 ans se soient écoulés, les destins des alchimistes restants et celui de plusieurs personnes vont se croiser par un concours de circonstances. Tous vont se retrouver embarqués dans les affaires mêlant conflits entre différents clans de la mafia, le mystérieux élixir, et un couple de voleurs particulièrement excentriques.

Cette série m’avait été recommandée par une copinaute du forum de Livraddict (je ne sais plus trop pour quelle raison, mais elle a bien fait !)
Il s’agit d’une adaptation d’un light novel (que je n’ai pas lu) de Ryôgô NARITA, auteur également de Durarara!! (que je n’ai pas lu ni vu non plus, mais c’est dans mes projets !)

Baccano!, au premier abord, c’est un peu (pardonnez-moi l’expression) le bordel : des allers-retours permanents entre différentes époques et un tas de personnages tous plus cinglés (mais charismatiques) les uns que les autres, le tout accompagné d’un son jazzy qui va très bien (l’opening est juste excellent).

Par un concours de circonstances, tous ces personnages se retrouvent en même temps à bord d’un train dans lequel un mystérieux… monstre ? psychopathe ? fait régner la terreur, alors que différents groupes tentent et s’empêchent mutuellement de s’entretuer (et les passagers innocents avec, tant qu’à faire). Le bordel, j’vous dis.

Mais… ATTENDEZ, ne fuyez pas, ça va bien se passer (enfin, ça dépend pour qui…)

Malgré tout, il est difficile de ne pas adhérer au suspense, et je suis restée accrochée du début à la fin : petit à petit, les différents éléments et indices disséminés à travers les époques et les personnages commencent à prendre du sens, les pièces du puzzle commencent à s’emboîter, et on finit par comprendre comment cette joyeuse bande si improbable a été réunie.
Bien sûr, il faut pouvoir supporter quelques scènes « un peu » trash (ma pauvre soeur qui traînait dans le coin pendant que je regardais un épisode ne s’en est pas encore tout à fait remise), mais croyez-moi, si j’ai pu y arriver, vous le pouvez aussi (… peut-être) !
Et même que y’a des personnages marrants, donc l’ambiance s’améliore de temps en temps !

Bref : cette série vaut vraiment le détour, et j’espère que vous tenterez le coup si ce n’est pas déjà fait ! Je vous mets même un deuxième trailer, pour être sûre que vous ayez bien vu :

Ca me rappelle que je n’ai pas encore regardé les 3 OAV…

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Roman : Battle Royale

Auteur : Kôshun TAKAMI
Edition originale : Calmann-Lévy
Edition de poche : Le Livre de Poche

Résumé : Dans un pays asiatique imaginaire existe un programme gouvernemental connu sous le nom de «Battle Royale». Chaque année, une classe de 3e est choisie au hasard, emmenée sur une île coupée du monde, et les collégiens doivent combattre entre eux jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un survivant… Ceci afin de servir d’exemple à la population, à la jeunesse particulièrement, et aussi de recueillir des statistiques sur le temps mis par le champion à éliminer ses camarades.
Version contemporaine survitaminée de Sa Majesté des Mouches, de William Golding, Battle Royale a défrayé la chronique à sa publication, avant de devenir l’un des plus grands best-sellers de l’édition nippone.

Alors bien sûr, j’aurais pu choisir bien d’autres auteurs spécialistes de l’horreur, mais j’ai préféré rester dans un univers made in Japan pour assurer la continuité de l’article (en supposant que vous soyez arrivés jusqu’ici).

En plus, il se trouve que j’avais déjà publié une chronique de ce livre, ce qui me permet d’alléger cet article (qui s’est avéré plus conséquent que je ne l’aurais voulu) en vous invitant simplement à aller la lire si ce roman vous tente, et si vous voulez savoir ce qui a inspiré la trilogie Hunger Games de Suzanne Collins.

Je résumerai donc ici mon avis en 3 mots : c’est une tuerie (dans tous les sens du terme) !

***

C’est tout pour ces recommandations !

Je vous prie d’accepter mes excuses pour ce pavé qui n’était pas censé en être un, et j’espère qu’il aura quand même su vous inspirer un petit peu si vous n’avez pas encore découvert les oeuvres évoquées.

Et je ne résiste pas à clore cet article en musique (sans le son) avec une petite photo de SPYAIR version Halloween (pour ceux qui n’auraient pas encore compris que j’aimais ce groupe, je vous en parlais ICI) 😉

© SPYAIR

Passez un joyeux Halloween, ne mangez pas trop de bonbons et brossez-vous bien les dents avant d’aller dormir !